En tant qu’artiste professionnel ou de la relève, institution ou organisme il est parfois nécessaire de revenir aux fondamentaux : les définitions. Dans cette section vous aurez accès à des liens vers les aspects légaux qui vous concernent, le statut d’artiste professionnel, sans oublier une section vous présentant des outils de base pour l’artiste professionnel.
L’artiste professionnel : définition
En 1988, l’Assemblée nationale du Québec adoptait deux lois : la L.R.Q., chapitre S-32.1 : Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma; et la L.R.Q., chapitre S-32.01; Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et de leurs contrats avec les diffuseurs.
Ces lois reconnaissaient enfin les arts comme autant de professions et dotaient tous les artistes d’outils pour se faire rémunérer. Un des principaux effets de la mise en application de ces lois a été de donner aux artistes les moyens de mieux protéger leurs droits en ce qui a trait à la diffusion de leurs œuvres ou de leurs interprétations. Les dispositions de ces lois touchent donc directement les contrats établissant les relations entre les artistes et les diffuseurs ou producteurs.
Les éléments permettant de reconnaître le qualificatif «professionnel» d’un artiste n’appartiennent pas à Culture Laurentides. Aucune évaluation d’oeuvres ou attribution de statut de l’artiste n’est réalisée par Culture Laurentides.
Les éléments démontrant la reconnaissance professionnelle d’un artiste sont :
- la participation à des expositions, à la programmation de lieux de diffusion ou de maisons d’éditions. Ces lieux doivent obligatoirement être reconnus par des institutions officielles;
- participation à des événements ou des salons reconnus;
- être membre d’une association ou d’un regroupement professionnel;
- avoir obtenu des prix ou bourses obtenus par des organismes reconnus, évalués par des comités de pairs professionnels.
La notion de reconnaissance
Qu’est ce qu’un lieu ou organisme «reconnu» ?
Les lieux, événements, salons, maisons d’édition et organismes dits reconnus ont ce statut ou sont financés par le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC), le Conseil des arts du Canada (CAC) ou le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
Pour les démarches commerciales, des lieux et des entreprises jouissant d’une réputation de grande qualité (où l’on diffuse ou représente d’autres artistes professionnels) seront considérés.
Pour obtenir une évaluation d’oeuvre ou de votre statut, vous devez vous référer à votre association ou regroupement professionnel.
Relève artistique
Un artiste «de la relève» professionnelle a obtenu une reconnaissance professionnelle depuis moins de 5 ans.
Outils de base pour artiste
Afin d’aborder en toute sérénité un parcours artistique qui ne sera pas toujours facile, la connaissance de soi est essentielle. Nous vous invitons à lire ce document et à répondre aux questions introspectives qu’il propose. La gestion d’une carrière débute par la connaissance de soi, de ses limites, de ses aspirations, son savoir faire, ses valeurs et son savoir-être.
Comment construire un projet afin de faire vos premiers pas.
Si la stratégie vise à long terme et considère votre développement en terme d’objectifs à atteindre, le plan d’action, lui, permet de construire les outils concret pour y parvenir.
Utilisez cet outil simple qui vous permettra de mettre au clair vos objectifs ainsi que les démarches, outils et ressources nécessaires pour y arriver.
Le dossier d’artiste présente votre profil, votre démarche ainsi que vos oeuvres. Il est destiné aux institutions mais aussi aux diffuseurs, envoyé lors des demandes de subventions ou en cas d’appel d’offre.
Afin de mettre toutes les chances de votre côté, voici des conseils pour constituer un dossier d’artiste solide et concis. Nos collègues du Culture Bas-Saint-Laurent ont constitué une liste très utile des pièces et des démarches pour rédiger un dossier fort, crédible et exhaustif : CV, rédaction de votre démarche artistique, notice biographique, revue de presse, matériel d’appui et descriptif du projet.
Il n’y a pas de recettes magiques, aucun CV ne se ressemble, mais voici quelques trucs que vous pouvez utiliser.
Le CV résume les informations relatives à votre formation, à votre expérience et aux activités auxquelles vous vous intéressez. Le CV artistique a des caractéristiques différentes d’un CV présenté pour un emploi.
Les artistes possèdent en général un CV long (entre 2 et 5 pages) et un CV court (1/2 à 1 page). Certains organismes exigent parfois un nombre maximal de pages. Le CV ne doit pas être en texte suivi. Faites-vous en un long, de base, avec tous vos acquis et modifiez-le selon le projet ou la bourse convoitée.
Il est préférable de prioriser une discipline en fonction de votre demande que d’élaborer sur diverses activités disciplinaires. Ces dernières peuvent cependant apparaître dans la section activités artistiques ou connexes.
Voici à titre d’exemple les sections à présenter dans un c.v. pour un artiste en arts visuels. Vous n’avez qu’à remplacer les titres des sections selon votre discipline.
Pour répondre à toutes vos questions, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre agente de développement culturel !